1ère partie : En classe
Tout d’abord, on a fait le point sur ce qu’est l’AME et le parc marin. On s’est souvenu de ce qu’on avait commencé à faire l’année dernière, c’est-à-dire : la carte de l’île d’Aix avec les post-its recensant les activités, qui nous a permis de choisir au mieux notre zone (Tridoux), l’inventaire des espèces que l’on avait pu observé sur l’estran, travail sur la laisse de mer et description du paysage.
On fait le point sur ce que l’on va faire cette année dans notre projet AME : séances en classe, sorties sur l’estran, sorties à l’extérieur, comme à l’aquarium de la rochelle par exemple, interventions d’association environnementale sur l’île, actions pour la mer, conseil de la mer et conseil élargi.
Nous allons participer au projet de sciences participatives ALAMER (Algues de LAisse de MER) qui consiste à aider les scientifiques à recenser toutes les espèces d’algues que l’on trouve sur les côtes de la manche et de l’atlantique, spécifiquement dans la laisse de mer. On se souvient que la laisse de mer est très importante dans l’environnement marin (garde-manger pour les oiseaux avec les insectes qui y vivent, rôle de piège à sable et protection contre l’érosion). Les élèves et Nathalie sont partants pour participer au programme ALAMER.
2ème partie : Sur la zone Tridoux
On se rend donc sur la zone de Tridoux à pied entre deux grains pluvieux. Mission : observer notre AME et la laisse de mer du jour. La mer est basse à 11H39 et le coefficient est de 96. Ce sont donc les conditions parfaites pour aller observer l’AME.
Chaque élève fouille dans la laisse pour identifier les différentes choses qui la composent.
On y trouve ce jour :
- de nombreuses capsules d’oeufs de raie de grande taille
- beaucoup de petites branches fines
- des branches de plusieurs tailles
- une pomme de pin
- des algues de différentes sortes
- des plumes d’oiseaux
- divers plastiques (collecteurs huîtres, bâtons sucettes, morceaux de plastiques fragmentés, etc.)
- des morceaux de polystyrène
Nous trions les différents éléments de la laisse de mer dans un carré tracé sur le sable pour bien les identifier, séparer ce qui est naturel de ce qui ne l’est pas.
Après cette observation, on observe le paysage, aujourd’hui l’estran est bien découvert car le coefficient de marée est élevé. On voit les plusieurs ostréiculteurs qui travaillent et quelques pêcheurs à pied.
On observe des poches à huîtres avec leurs différents maillages selon la taille des huîtres.
En repartant, on récupère les déchets. On lit aussi sur le panneau les tailles minimales de pêche. On rencontre une pêcheuse qui a ramassé 42 huîtres. C’est 5 Kg max par/jour/pers., pas de souci (o: les enfants en profitent pour lui expliquer ce que nous faisons.