1ère partie : EXPLICATION DU PROTOCOLE ALAMER
On se prépare en classe pour aller expérimenter le protocole ALAMER.
Alors d’ailleurs, qu’est-ce que c’est exactement ?
Il s’agit d’un programme de sciences participatives développé par des biologistes marins du Muséum d’Histoire Naturelle. Le principe est que tout le monde peut y participer. Il suffit de télécharger les outils (fiches et clé d’identification) sur le site https://plagesvivantes.65mo.fr/protocole-alamer/ . Ensuite, on se rend sur une plage, on installe un transect de 25 m de long sur lequel on pose des quadrats d’1m². Dans chaque quadrat, il faut identifier et quantifier les algues grâce à la clé d’identification.
2ème partie : SUR LE TERRAIN
On arrive sur notre AME à Tridoux. La laisse de mer est bien fournie, il y a du boulot ! On ne devrait pas s’ennuyer.
On commence par installer le transect (un décamètre) sur une longueur de 25 mètres.
On réalise les premières observations générales, c’est-à-dire s’il y a une activité humaine en cours (oui ostréiculture) et on mesure l’épaisseur de la laisse de mer.
On installe ensuite notre quadrat d’1m² fabriqué avec un bout de l’école de voile avec 1 noeud tous les mètres.
Ensuite, on retire chaque algue du quadrat et on tente de l’identifier et la quantifier. Il est assez difficile de déterminer ne serait-ce que la couleur de l’algue ! Eh oui, les nuances sont très subtiles. Parfois, une algue brune peut tirer sur le bordeaux / rouge ou plutôt sur le vert foncé. Bref, un vrai casse-tête !
On a du mal à retrouver toutes les algues dans la clé d’identification, on se creuse pas mal les méninges. Au final, c’est très intéressant car on réalise qu’il y a plus d’une vingtaine d’algues différentes dans la laisse de mer du jour. Et qu’elles ne sont pas toutes répertoriées sur la clé du protocole.